Voilà une semaine que la maison est vide.
Les cloches sont passées sans s'arrêter. Les lapins sont retournés sous terre, ils étaient en retard pour le thé... Il ne reste que quelques œufs, perdus, abandonnés dans le jardin, délaissé par les enfants gavés jusqu'à l'écœurement de leur pêche miraculeuse.
Pâques était grand, Pâques était beau, Pâques était d'or mais les cloches sonnent à présent le deuil. Les pattes des lapins sont couvertes de sang et les couleurs des œufs sont trop vives pour être belles.
Voilà comment tout peut changer du jour au lendemain. Trois jours pour la résurrection du Christ, c'est le temps qu'il m'aura fallu pour comprendre, sentir, exister la mort de mes parents et c'est trop dur. Je voudrais mourir alors j'écris, comme pour me raccrocher à une certaine réalité. Virtuel, mais qu'importe, personne ne lit ce blog, il manque de sexe, d'amour et cruellement d'amis. Il est tard, les enfants ont cessé de pleurer, je peux partir et doucement m'endormir
lundi 12 avril 2010
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